Directeur de thèse : Anne VILAIN
École doctorale : Langues littératures et sciences humaines (LLSH)
Spécialité : Sciences du langage
Structure de rattachement : STENDHAL
Établissement d'origine : Université Paris VII
Financement(s) : contrat à durée déterminée
Date d'entrée en thèse : 01/10/2013
Date de soutenance : 09/12/2016
Composition du jury :
Anne VILAIN, Maître de conférences, Université Grenoble Alpes, Directrice de thèse
Sophie KERN, Chargé de recherche HDR, Université de Lyon, Rapporteur
Christine MEUNIER, Chargé de recherche HDR, Aix-Marseille Université, Rapporteur
Elisabetta CARPITELLI, Professeur des universités, Université Grenoble Alpes, Examinateur
Steven GILLIS, Professeur, University of Antwerp, Examinateur
ERIC TRUY, Professeur des universités – praticien hospitalier,
Groupement Hospitalier Edouard Herriot, Examinateur
Résumé : En 2010, plus de 200 000 personnes dans le monde utilisaient l'implant cochléaire, dont plus de 10 000 en France (adultes et enfants). Dans cette thèse, nous proposons une évaluation des difficultés de production rencontrées par l'enfant sourd porteur d'implant cochléaire, plusieurs années après l'implantation, et des facteurs de son intelligibilité. Nous mettons en évidence des difficultés pour la production de certains sons, notamment les sons présentant une ambiguïté visuelle (ex : voyelles antérieures arrondies, occlusives vélaires et fricatives alvéolaires). Enfin, nous avons montré que l'intelligibilité de la parole est jugée meilleure pour les enfants normo-entendants, et pour les enfants qui ont reçu l'implant précocement. L'implant apporte donc un bénéfice pour la communication orale, mais des difficultés persistantes restent à prendre en compte dans la rééducation et l'accompagnement familial, scolaire et social des enfants.