Directeur de thèse : Jean-Marc BROSSIER
Co-encadrant : Laurent ROS
École doctorale : Electronique, electrotechnique, automatique, traitement du signal (EEATS)
Spécialité : Signal, image, parole, télécoms
Structure de rattachement : Autre
Établissement d'origine : INPG
Financement(s) : CIFRE ; contrat à durée déterminée
Date d'entrée en thèse : 01/03/2012
Date de soutenance : 26/03/2015
Composition du jury :
Daniel ROVIRAS, Professeur, CNAM, Examinateur, Président du jury
Myriam ARIAUDO, Maître de conférence HDR, ENSEA, Rapporteur
Yves LOUËT, Professeur, Supelec Rennes, Rapporteur
Olivier ISSON, Docteur, Mstar-semiconducteur, Invité
Jean-Marc BROSSIER, Professeur, INPG, Directeur de thèse
Laurent ROS, Maître de conférence, INPG, Encadrant
Fabrice BELVEZE, Ingénieur, ST-Microelectronics, Encadrant
Résumé : Les émetteurs-récepteurs actuels tendent à devenir multi-standards c'est-à-dire que plusieurs standards de communication peuvent cohabiter sur la même puce. Les puces sont donc amenées à traiter des signaux de formes très différentes, et les composants analogiques subissent des contraintes de conception de plus en plus fortes associées au support des différentes normes. Les auto-interférences, c'est à dire les interférences générées par le système lui-même, sont donc de plus en plus présentes, et de plus en plus problématiques dans les architectures actuelles. Ces travaux s'inscrivent dans le paradigme de la radio sale qui consiste à accepter une pollution partielle du signal d'intérêt et à réaliser, par l'intermédiaire d'algorithmes, une atténuation de l'impact de ces pollutions auto-générées. Dans ce manuscrit, on s'intéresse à différentes auto-interférences (phénomène de spurs, de Tx leakage, ...) dont on étudie les modèles numériques et pour lesquelles nous proposons des stratégies de compensation. Les algorithmes proposés sont des algorithmes de traitement du signal adaptatif qui peuvent être vus comme des algorithmes de soustraction de bruit basés sur des références plus ou moins précises. Nous dérivons analytiquement les performances transitionnelles et asymptotiques théoriques des algorithmes proposés. On se propose également d'ajouter à nos systèmes une sur-couche originale qui permet d'accélérer la convergence, tout en maintenant des performances asymptotiques prédictibles et paramétrables. Nous validons enfin notre approche sur une puce dédiée aux communications cellulaires ainsi que sur une plateforme de radio logicielle.