Directeur de thèse : Jean-Marc BROSSIER
Encadrant : Laurent ROS
École doctorale : Electronique, electrotechnique, automatique, traitement du signal (EEATS)
Spécialité : Signal, image, parole, télécoms
Structure de rattachement : Autre
Établissement d'origine : SUPELEC
Financement(s) : contrat à durée déterminée
Date d'entrée en thèse : 01/12/2011
Date de soutenance : 15/10/2015
Composition du jury :
Mr Philippe Ciblat (président),
Mr Sébastien Houcke (rapporteur),
Mr Charly Pouillat (rapporteur),
Mr Pierre Loidreau (ingénieur DGA),
Mr Jean-Marc Brossier (directeur de thèse),
Mr Laurent Ros (co-encadrant,
Mr Valentin Savin (co-encadrant).
Résumé : Les séquences binaires pseudo-aléatoires sont couramment employées par les systèmes de transmissions numériques ou des mécanismes de chiffrement. On les retrouve en particulier dans les transmissions par étalement de spectre par séquence direct (e.g. 3G ou GPS)) ou pour construire des séquences d'apprentissage pour faciliter la synchronisation ou l'estimation du canal (e.g. LTE). Un point commun à toutes ces applications est la nécessité de se synchroniser avec la séquence émise. La méthode conventionnelle consiste à générer la même séquence au niveau du récepteur et la corréler avec le signal reçu. Si le résultat dépasse un seuil pré-défini, la synchronisation est déclarée acquise. On parle alors de détection par corrélation. Cette thèse aborde une autre voie : la détection des séquences binaires pseudo-aléatoire par des techniques de décodage. Nous établissons tout d'abord le lien avec la théorie de la détection classique, puis nous abordons le décodage en lui-même. Les équations de parités constituent les ingrédients vitaux du mécanisme de décodage. Nous étudions leurs propriétés (nombre, poids et degré), puis analysons leur impact sur le graphe de décodage. Ceci permet de mettre au point un algorithme de sélection des équations de parité qui minimise la probabilité de fausse alarme. Nous appliquons enfin ces concepts à la détection des codes d'embrouillage employés par les systèmes de communications mobiles de 3ième génération (WCDMA et CDMA2000).